« C’est l’Hôpital qui se fiche de la Charité »

Armoiries de l’Hôtel Dieu (à gauche) et Armoiries de La Charité (à droite)

Cette expression se dit lorsque quelqu’un blâme un autre d’un défaut qu’il possède lui-même. Selon Nizier du Puitspelu, le Littré de la Grand’Côte, (1894), entrée « HÔPITAL ».

A partir du XVIIe siècle, spécificité lyonnaise, il existait à Lyon, à 300m l’un de l’autre, deux Hôpitaux Généraux : l’Hôpital de l’Hôtel-Dieu et l’Hôpital de la Charité, qui abritait surtout des indigents. Les faits montrent qu’il y avait une rivalité certaine entre ces deux établissements, même sur le plan architectural, d’où de probables critiques de l’un vis-à-vis de l’autre et vice-versa. C’est de là qu’est née l’expression : « c’est l’hôpital qui se fiche de la charité ».

Lien video: Les Amis de la place Antonin Poncet et l’hôpital de la Charité et Les Amis de la place Antonin Poncet et l’hôpital de la Charité – Vidéo avec sous-titres

Le Progrès est né à l’Hôpital de la Charité…



Le quotidien Le Progrès a vu le jour en 1859.


Le premier numéro sous le titre: « Le Progrès, journal de Lyon, politique quotidien » paraît le 12 décembre 1859 dans les ateliers de l’imprimerie Chanoine située dans les sous-sols de la maternité de l’hôpital de la Charité, là où se trouve aujourd’hui l’Hôtel des Postes de Lyon (18 place de la Charité).


Il a été créé par le Journal de Saône et Loire. Le premier numéro du journal de Jean-François Chanoine a été composé à la main et tiré à mille exemplaires. Il comprend quatre pages grand format tiré à plat et il est vendu 15 centimes.




« Un nouveau journal doit être un journal nouveau. Le Progrès se propose en premier lieu de donner à ses lecteurs un ensemble d’études exactes, de renseignements positifs (…), qui à Lyon et les départements voisins, en France et à l’étranger, méritent l’examen d’un esprit sérieux. » (Editorial du 12 décembre 1859)




Le Progrès se veut un journal opposé au régime impérial, mais le tirage ne dépassera jamais 5000 exemplaires du temps de son fondateur. Jean-François Chanoine a fondé « Le Progrès » avec Jean Beyssac, Béraud et Frédéric Morin qui sera le principal rédacteur du journal. Par la suite Jean-François Chanoine sera l’unique propriétaire du journal.




Le 30 novembre 1863 et 4 juin 1864 le journal, qui est classé comme journal d’opposition républicaine, est suspendu par la censure impériale.




Le 20 octobre 1864 Jean-François Chanoine décède et le journal sera exploité par Antoinette Galley, sa veuve.




A la mort de la veuve Chanoine, en 1880, le journal et l’imprimerie sont rachetés par un parisien, Léon Delaroche. Ce dernier investit sur les premières rotatives Marinoni et baisse le prix du numéro à cinq centimes. Grâce à des éditions géographiques et au développement de la « réclame », le tirage atteindra vers 1882 les 75.000 exemplaire et vers 1903 les 100.000 exemplaires par jour. Le journal a des positions politiques de tendance radicale.




En décembre 1890, Delaroche propose un Progrès illustré où la couleur fait son apparition en 1899. Cette édition sera publiée jusqu’en septembre 1905. Au moment de sa sortie c’est le premier journal avec des gravures diffusé à Lyon.


En 1896, le journal quitte la place de la Charité pour installer son siège dans un ancien théâtre, au 85 rue de la République (Rue Impériale à cette époque), dans un immeuble gardé par deux cariatides. Aujourd’hui, ce bâtiment est occupé par la Fnac « Lyon République ».




Le 11 novembre 1897, Léon Delaroche meurt, sa femme assure la succession jusqu’en 1903. Henri et Léon Delaroche, neveux de ces derniers, prennent ensuite la succession de l’affaire.


Alors qu’on parle très sérieusement à Lyon de la construction d’un « Hôtel des Postes », dont on aurait souhaité l’installation dans les locaux libérés de l’Hôtel-Dieu, les journaux de la ville vont être l’objet d’une campagne de presse assez tapageuse, qui va opposer en 1907 les partisans de la destruction, soutenus par Le Progrès, journal du pouvoir local, et ceux de la conservation, soutenus par Le Nouvelliste.




En 1910, Le Progrès tire à 200 000 exemplaires.






Amarylice fête le 1er mai






Les cloches de Pâques sont déjà passées, et c’est désormais l’arrivée de nos petites cloches porte-bonheur que nous attendons impatiemment… le muguet. Symboliques, élégantes et fragiles, elles nous laissent chaque année cette délicate senteur annonçant la saison estivale.




Tous les « Amaryliciens » vous accueilleront pour vous apporter, eux aussi, un peu de bonheur le 1er mai, dès 8h00. En attendant, « soyez heureux, soyez fleuris.”




Retrouvez le site d’Amarylice ici >>.



Encourageons les services de nettoiement






Les équipes de la Ville et de la Métropole n’ont de cesse de nettoyer notre place bien appréciée tout au long de la journée. Les membres de notre association les remercient chaleureusement.




Afin de sensibiliser davantage encore chaque usager au geste citoyen de la propreté, notre association organisera une deuxième demi-journée citoyenne de nettoyage approfondi de la place en partenariat avec la Mairie du 2ème et les services du Grand Lyon, le 13 mai de 8h30 à 12h30.


Venez nombreux et inscrivez-vous ici : info@placeAntoninPoncet.fr




Au-delà de cette action ponctuelle, nous réaliserons une vidéo de sensibilisation à l’instar de la vidéo produite par la Ville de Lille. Regardez le succès ici !


A très bientôt sur la place pour le tournage de notre propre vidéo…








Construction de l’Hôtel des Postes, Télégraphes et Téléphonies de Lyon



L’hôpital de la Charité est désaffecté en 1933 et démolit en 1934 à l’exception du clocher. Alors commence la construction de l’Hôtel des Postes, Télégraphes et Téléphonies de Lyon qui se termine en 1938. Cet édifice est inauguré le 17 juillet de cette même année et abrite toujours un bureau de poste et la délégation régionale Auvergne Rhône Alpes du Groupe La Poste.


Retrouvez davantage de photos relatives à cette construction sur le site de la Bibliothèque Municipale de Lyon disponible ici >>.








Détour dans les dédales de l’Hôtel Dieu








Notre association a pu organiser une visite privée du chantier de la restauration de l’Hôtel Dieu. Un chantier exceptionnel qui s’étend sur une surface au sol de plus de 51 000 m2 et qui occupe aujourd’hui quelque 1 000 personnes.
Pour en savoir plus sur ce projet et en attendant la fin 2018, retrouvez toute l’actualité sur ce site >>.









Retrouvez l’ensemble de nos photos en suivant le lien ici >>.



Quand les élèves de 2ème année de l’École de Condé préparent une exposition








Depuis septembre 2016, notre association prépare sa prochaine exposition qui sera accrochée à l’automne en plein air sur la grille qui longe la place. Elle a demandé aux élèves de 2ème année en Section Photographie de l’École de Condé de se prêter au jeu. Les étudiants planchent sur le thème du vivre ensemble à Lyon… Ce travail devrait déboucher sur une exposition de 16 images illustrant des scènes originales captées dans notre ville. Alors patience… encore quelques mois de travail et notre deuxième exposition de photographies d’art se découvrira.




Retrouvez le site de l’École de Condé ici >>.



Quand la place Antonin Poncet accueillait un parking en plein air



Les anciennes cartes postales représentent un visage très différent de la place.









La place fut régulièrement en chantier au cours des années 1980 en raison de la percée en son sous-sol de deux lignes de métros. La réalisation d’un parking souterrain a permis de libérer sa surface. En 1990, un projet d’aménagement est formulé par la Communauté urbaine et débouche sur de longues discussions entre les collectivités locales et les riverains. Il est décidé de réaliser trois pelouses surélevées, entourées d’allées de sable rouge et de marronniers. Une fontaine de 33 jets d’eau est installée à l’est du plateau, et surplombe un escalier qui permet aux promeneurs de descendre au bord du fleuve. La transition avec la place Bellecour est assurée par un espace sur lequel se dresse le clocher de la Charité. La maîtrise d’œuvre de l’opération est assurée par l’architecte-paysagiste Michel Bourne. La réception des travaux a lieu en 1992 et l’inauguration le 3 juin 1993.



La Poste se pare de nouvelles fenêtres…










Le projet de rénovation des fenêtres de La Poste a débuté voilà maintenant plus de deux ans. Il est piloté par Poste Immo filiale du Groupe La Poste. Après un relevé intégral des façades et des fenêtres du bâtiment et un appel d’offre, les travaux de remplacement ou de rénovation des ouvertures en acier ont débuté en octobre 2016. Les travaux avancent vite et devraient se terminer en juillet prochain. C’est au total plus de 200 fenêtres qui retrouveront leur jeunesse sans oublier la rénovation des persiennes et la pose de stores intérieurs. Le coloris noir sélectionné apporte une belle élégance à l’ensemble. Magnifique, non ?









Retrouvez le site de la Poste ici >>.