Une BD dédiée à l’histoire de la Place Antonin Poncet ?

En rencontrant Olivier Jouvray qui anime l’Épicerie Séquentielle, nous avons évoqué l’idée d’une bande dessinée dédiée à l’histoire de la Place Antonin Poncet. Ce serait formidable !
Alors les artistes cogitent… et on vous en dira plus dans quelques mois…

L’Épicerie Séquentielle est une association d’auteurs et autrices de bande dessinée lyonnais, créée en 2004, avec pour objectifs la valorisation du 9ème art sur la région et la mise en réseau des artistes locaux.

L’Épicerie Séquentielle est aussi une structure d’autoédition collective et participative qui publie depuis 2015 « Les Rues de Lyon ». Un journal qui propose chaque mois un récit complet en dix pages, réalisé par des artistes lyonnais, à partir d’une anecdote de l’historique lyonnais, diffusé dans les librairies lyonnaises ou par abonnement.
De la bande dessinée créée, éditée, imprimée localement, en circuit court.

Lien vers l’intégralité de la collection des Rues de Lyon, à découvrir sans modération… https://www.linflux.com/coup-coeur/les-rues-de-lyon/
www.epiceriesequentielle.com

Quand l’embarcadère n’existait pas encore…


L’aménagement urbain de la place Antonin-Poncet, comme nous la connaissons aujourd’hui, a été réalisé en 1992 et inauguré en 1993. La création de la halte fluviale Antonin Poncet fait partie de cet aménagement. « L’idée était de permettre l’accès au bas-port situé à un mètre au-dessus du fleuve, destiné à accueillir les futures navettes fluviales, faisant suite au projet de mise en place d’un réseau de transport maritime reliant la Cité internationale et le port de Gerland ». Source : « Antonin-Poncet les pieds dans l’eau » / Matthieu Honoré in Lyon Figaro, 16 avril 1992, p.1 et 3.

Notre association vous révèlera toute l’histoire de cet embarcadère dans son cinquième cahier historique. A paraitre en 2021…

Réservez dès maintenant le numéro 3 de la Collection place Antonin Poncet

L’histoire de l’Hôtel des Postes, qui célèbre cette année ses quatre-vingts ans (1938/2018), est fascinante. Ce bâtiment a su imposer son architecture après la démolition de l’Hôpital de la Charité. Il est devenu un « monument » incontournable de la presqu’île, et a su profiter d’un terrain libéré de presque 14000 m2 et du travail de grands artistes tels que l’architecte Roux-Spitz, la sculptrice Jeanne Bardey et le peintre Louis Bouquet.

L’histoire relate également le rôle majeur qu’a tenu l’Hôtel des Postes pendant la deuxième guerre mondiale. Réservez dès maintenant un exemplaire de ce livret historique numéro 3 de la Collection place Antonin Poncet.

Le numéro 3 de la Collection place Antonin Poncet en cours de rédaction

Photo Musée Gadagne G40.390.19

Cette année notre Collectif Histoire se penche sur l’histoire de l’Hôtel des Postes qui fête le 80ème anniversaire de sa construction en 2018. Nos recherches passionnantes au Musée Gadagne, au CHRD, aux Archives du département du Rhône, à la Bibliothèque historique des postes et des télécommunications, etc. nous ont amenés, entre autres, à mieux connaitre la vie de l’Hôtel des Postes pendant la deuxième guerre mondiale. On y apprend que le centre Antonin Poncet se distingua par son action efficace et courageuse pendant l’Occupation au profit de la Résistance…
Rendez-vous à l’automne pour découvrir cette nouvelle publication !

On en parle dans le Progrès

Après un premier livret sur les étapes de la construction de la place Antonin Poncet édité fin 2016, l’association vient de publier le numéro 2 de sa collection.
Il se présente en cinq livrets et retrace cinq siècles d’histoire inhérents à l’hôpital de la Charité, de 1531 à 1935.

Lire l’article

Découvrez le numéro 2 de la Collection place Antonin Poncet



Le Collectif Histoire de notre association a travaillé toute l’année sur l’histoire de l’Hôpital de la Charité et est heureux de vous présenter ce nouveau recueil historique.
Il présente, en 5 cahiers, l’histoire de l’Hôpital de la Charité de Lyon de 1531 à 1935. Cet hôpital a marqué pendant et pour des siècles l’histoire de la presqu’île et sa destruction a donné naissance à la place Antonin Poncet dans son périmètre que nous connaissons aujourd’hui. Son clocher, sauvé lors de la destruction de 1935, reste un vestige emblématique du monde de la santé et de l’entraide cher aux Lyonnais.
Vous souhaitez recevoir ce recueil ?
Il vous suffit de nous contacter à l’adresse suivante : info@placeAntoninPoncet.fr.

Pensez à Poncet

Quand on pense à Antonin Poncet, on pense à la place. Mais qui était Antonin Poncet ?
C’était un lyonnais, qui comme beaucoup d’entre nous a adopté cette ville en venant y faire ses études. Ville qu’il dut d’ailleurs assez rapidement quitter pour servir dans le corps des ambulanciers lorsque se déclara la guerre franco-allemande de 1870.

De retour à Lyon, il occupa un poste d’interne à l’hôpital de la Charité qui se trouvait à l’emplacement de la place qui porte aujourd’hui son nom : la place Antonin Poncet. Il y fit de nombreuses découvertes qui établirent sa réputation, et il devint Chirurgien-Major de l’Hôtel-Dieu de Lyon.

Ainsi, au delà de la place, Antonin Poncet est aussi un point de repère lyonnais, autant humain qu’historique.

Rendez-vous sur notre site pour en savoir plus.
https://www.placeantoninponcet.fr/

Jean-Jacques Beauvarlet dit Charpentier organiste de l’Hôpital de la Charité de 1763 à 1771

Jean-Jacques Beauvarlet dit Charpentier (1734-1794)
Portrait par Simon Charles Miger d’après Charles-Nicolas Cochin
Bibliothèque Nationale de France

En 1748, facteur d’orgue et de clavecin, et également organiste, son père Jean-Baptiste Beauvarlet dit Charpentier, est organiste de l’Hôpital de la Charité.

En 1761, Jean-Jacques devient l’organiste du Concert de l’Académie des Beaux-Arts de Lyon où il acquiert sa réputation de virtuose, et succède à son père, décédé en 1763, à l’orgue de l’Hôpital de la Charité,

De passage à Lyon, de mars à mai 1771, Jean-Jacques Rousseau fit la connaissance de Jean-Jacques Beauvarlet dit Charpentier qui jouissait alors « d’une grande célébrité dans la seconde capitale de la France ». On raconte qu’un jour, ayant, comme à son ordinaire, électrisé son pieux auditoire, un de ses admirateurs, qui se trouvait placé près de Jean-Jacques Rousseau, se tournant du côté du grand écrivain, lui demanda ce qu’il pensait de l’organiste. « Ce que je pense, répondit Jean-Jacques Rousseau, c’est qu’il a trop de talent pour qu’il vous reste ». Effectivement, peu de temps après, Beauvarlet dit Charpentier quitta Lyon pour la capitale où l’archevêque de Lyon, Antoine de Malvin de Montazet, membre de l’Académie Française, s’était engagé à lui procurer une place avantageuse.

Il fut rapidement considéré, à Paris, comme l’un des meilleurs organistes français. En 1790, il cumulait trois tribunes majeures, à l’abbaye royale de Saint-Victor-des-Champs, à la paroisse Saint-Paul et à la cathédrale Notre-Dame de 1783 jusqu’en 1793, à la suppression des cultes.

Son départ forcé de Saint-Paul et de Saint-Victor, et la destruction des orgues lui causèrent un chagrin extrêmement profond et sa santé déclina rapidement. Il mourut à Paris, le 6 mai 1794.

Compositeur talentueux, il fut l’auteur de nombreuses œuvres, et notamment, d’un Journal d’orgue à l’usage des paroisses et des communautés religieuses (1784-1785), qui connut un beau succès.

En savoir plus sur Antonin Poncet…



Source Archives de Lyon – 3C390 : Antonin Poncet

Antonin Poncet (1849-1913) eut une carrière considérable.

Né en 1849 à Saint-Trivier-sur-Moignans (Ain), il devint Docteur en médecine en novembre 1876, et se présenta en 1876 au concours de chirurgien-major de la Charité, mais ne fut pas retenu. Par contre le 30 juin 1879, il fut reçu au concours de chirurgien-major de l’Hôtel-Dieu, à l’âge de trente ans. Nommé agrégé de chirurgie au premier concours de la nouvelle Faculté de Lyon en 1878, il fut chirurgien-major l’année suivante, avant d’être nommé professeur de clinique chirurgicale.

Il fut le chef de file des vulgarisateurs de l’aseptie et, après un voyage chez Joseph Lister en 1881, fut convaincu par ses idées, et sut faire comprendre à l’Administration la nécessité d’une salle d’opération moderne, qu’il put utiliser dès 1889 : sol en ciment, pas d’angle mort, pas de placards, mais des étagères en verre et des meubles en métal. Le modèle du genre.

Il fut mis en vedette lors de l’attentat contre le Président Sadi Carnot, le 24 juin 1894, où avec l’aide de Louis-Léopold Ollier, il tenta sans anesthésie une laparotomie avec tamponnement ; cette opération rapide ne put pourtant venir à bout d’une lésion comportant une plaie de la branche droite de la veine porte.
Il succéda à Léon Tripier comme professeur de médecine opératoire et de clinique chirurgicale à la Faculté de médecine de Lyon, et vulgarisa la méthode antiseptique.

Poncet fut un important chef d’école, maître de René Leriche, perfectionnant particulièrement la chirurgie du corps thyroïde, de l’hypertrophie prostatique (cystotomie suspubienne en 1888), et du rétrécissement de l’urètre (urètrostomie périnéale).
Il couronna son œuvre scientifique par l’identification du rhumatisme tuberculeux, qui suscita bien des oppositions, mais fut finalement reconnu comme une entité.

Nombreux sont ceux de ses assistants qui menèrent de brillantes carrières : Alexis Carrel, René Leriche, Léon Bérard, Xavier Delore, Louis Dor…

Il décéda subitement, le 15 septembre 1913, à Culoz dans la maison qu’il avait fait restaurer et dont sa femme, Louise Tendret, avait hérité en 1895 de Lucien Tendret, son père, avocat à Belley.


Lien video : Connaissez-vous Antonin Poncet ? et Connaisez-vous Antonin Poncet ? Vidéo avec sous-titres