Comme vous le savez, la place Antonin Poncet sera le 3ème lieu d’exposition de la Biennale.
Du 20 septembre au 5 novembre, ce lieu gratuit ouvert à tous, présentera l’œuvre emblématique de Buckminster Fuller, issue des collections du Centre Pompidou, « Radome » (1957) qui elle-même abritera « clinamen v2 » œuvre sonore de Céleste Boursier-Mougenot.
Vous pourrez aussi découvrir ces œuvres lors de la visite théâtralisée entre Saône et Rhône proposée par Cybèle.
Il s’agissait d’une morgue flottante partagée avec l’Hôtel-Dieu.
L’histoire de ce bâtiment débute avec l’arrêté préfectoral du 21 juin 1850 autorisant la municipalité à établir une morgue sur une platte, c’est-à-dire un bateau-lavoir, amarré sur la rive droite du Rhône en aval de l’Hôtel-Dieu. Il s’agit de pallier la fermeture en 1842 du dépôt mortuaire de l’église Saint-Paul suite aux plaintes répétées du voisinage. Seul subsiste alors le dépôt de l’Hôtel-Dieu, lui-aussi contesté car dépourvu d’appareil permettant d’arroser continuellement les corps. Au contraire, la nouvelle morgue permet l’installation aisée d’un système d’arrosage permanent. Ce moyen de conservation des corps, simple mais efficace, est défendu quelques années plus tôt par Alphonse Devergie pour la morgue de Paris. Dans un rapport de 1832, il propose de faire établir une robinetterie fermée à la tête de chaque table, à une hauteur de deux ou trois pieds. La première morgue lyonnaise ainsi créée connaît pourtant une courte durée de vie puisqu’une crue l’emporte dans la nuit du 21 au 22 août 1852. Pendant plusieurs mois, la municipalité doit donc se contenter du seul dépôt de l’Hôtel-Dieu, elle n’a d’ailleurs à sa disposition que l’une des deux tables en pierre de la salle mortuaire.
Le second bâtiment est inauguré le 3 octobre 1853 au même endroit que le précédent c’est-à-dire en aval de la culée du pont de la Guillotière, alors que la crue avait révélé le danger d’un tel emplacement.
Et en 1910 la morgue rompait à nouveau ses amarres…
Nous remercions vivement l’Hôtel Le Royal de soutenir notre association.
Tout récemment, l’Hôtel Le Royal a mis en valeur sur son blog notre action et a relayé les vidéos récemment tournées.
Cet hôtel avec sa rotonde et ses chambres qui donnent sur la place participe indéniablement à la beauté de la perspective.
Nous profitons de cet article pour saluer le Progrès qui a aussi relayé nos vidéos de sensibilisation et de découverte dans son numéro du 14 juillet.
Promis, le bouquet de la place Antonin Poncet restera fleuri tout l’été.
Les amis et usagers de la place l’apprécient pour la note colorée et contemporaine qu’il apporte. La Ville de Lyon veille à son entretien.
Bel été à tous !
À l’angle de la place de la Charité et de la rue des Marronniers dans l’ilôt Thibière !
En 1810, le comte de Bondy, Préfet du Rhône, rêve d’un projet d’Hôtel de la Préfecture situé sur le site désormais prestigieux de la place Bellecour à l’angle de la place de la Charité et de la rue des Marronniers. Il fait donc dessiner un projet, entre 1810 et 1811, parfaitement en accord avec celui de Gabriel Thibière. À défaut de connaitre le nom de l’architecte, nous pouvons noter son goût pour l’architecture classique monumentale, diffusée en France par l’intermédiaire des places royales, ne serait-ce que le soubassement à arcades et refends, la scansion de pilastres colossaux, l’étage attique et le couronnement de balustres et trophées. Mais le Préfet doit rabattre ses prétentions et faire aménager l’ancien couvent des Jacobins.
Découvrir, aimer, respecter, entretenir ma ville… pour en profiter davantage !
Les usagers de la place acquiescent !
La place Antonin Poncet est plus agréable que par le passé quand les voitures y circulaient et s’y garaient. Alors continuons à veiller sur elle !
Gourmix vous invite à faire votre sélection de sandwiches parmi plus de cent recettes ! Découvrez la carte sur www.gourmix.fr et dégustez ces petits pains croustillants garnis d’ingrédients bien frais. Extra pour la saison !
Encore merci à Gourmix et à son équipe qui soutiennent notre association.
Sur la place Antonin Poncet, chaque jour, chacun veille à l’environnement. Les abeilles y participent. Sur le toit de la Poste, depuis quelques mois, des ruches sont installées.
La Charité possédait deux bateaux moulins amarrés sur la rive du Rhône près de l’Hôpital. Ces moulins servaient aussi à moudre le blé de particuliers lorsqu’ils étaient disponibles.
Et si nous vivions dans un monde où chacun participerait à l’entretien des espaces publics… Un monde dans lequel chacun ramasserait ses déchets… Un monde dans lequel chacun déposerait son mégot dans une corbeille…
Les usagers de la place Antonin Poncet ont été interrogés à ce sujet et ont tous opté pour le meilleur des mondes !